• La symbolique des saltimbanques

    La symbolique des saltimbanques

    La symbolique des saltimbanques

     

    On distingue qu’un processus naturel d’évolution a été contrarié, par la constatation que ce qui devait être intégré, au fil de ce processus, ne l’a pas été.


    On distingue que ces éléments psychiques ne sont pas intégrés lorsque la conscience d’un sujet est parasitée par des stéréotypes comportementaux sans vie ni imagination ni sens ni joie…..

    Ce qui contrarie le processus naturel peut être vu, au sens large, comme le trauma.

    C’est sous l’effet du trauma que cette substance psychique brute,  destinée à vivre et à s’épanouir au sein de l’être conscient, se perd et erre sans fin.

     

    Ces contenus ne peuvent plus retourner à leur source car le fleuve de la vie ne coule que dans un seul sens.
    Ils déambulent alors dans des lieux indéterminés de l’inconscient et animent certains rêves, de façon à ce qu’on ne les oublie pas.

    Ils apparaissent souvent, alors, au fil de ces rêves ou de l’imaginaire, figurés par des saltimbanques.

    Les saltimbanques sont des apatrides, des enfants de l’errance.

    Les saltimbanques font des tours extraordinaires.
    Ils indiquent ainsi qu’ils sont porteurs des qualités merveilleuses que confère l’inconscient, qu’ils appartiennent à sa nature et en sont ses messagers.
    Ils indiquent par leurs tours merveilleux que même abandonnées, leurs valeurs perdurent et même se bonifient.

    Mais comme on le sait maintenant, ce qui a été écarté n’est pas perdu, et le jour viendra où par thérapie naturelle ou thérapie aidée, les fils de l’errance retrouveront leur rang, dans la lumière de la conscience, et viendront enrichir de leurs dons extraordinaires et joyeux la vie de ceux qui n’auraient jamais dûs en être prives. 
      

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  • Commentaires

    1
    almanicole
    Samedi 5 Mai 2012 à 23:21

    j'aime beaucoup cette idée que les contenus ne sont pas tant refoulés qu,écartés... et qu,il continuent de  vivre et même d. évoluer positivement dans l,incosncient,


    et surtout que leur vivacité puissent un jour parvenir à la cosncience par un processus naturel ;o)


    amicalement nicolem

    2
    Florentin Gobbey Profil de Florentin Gobbey
    Dimanche 6 Mai 2012 à 12:20

    Tu sais, le processus est ici imagé, mais l’image illustre une réalité extrêmement concrète, bien qu’invisible.
    Il faut aussi se souvenir que si les contenus psychiques écartés gardent leur nature intacte indéfiniment, et développent même leur potentiel de sublimation, le corollaire est hélas tout aussi concrets et malheureusement efficace.
    Les contenus parasites issus du trauma gardent indéfiniment leur potentiel de désagrégation et développent au fil du temps tout leur pourvoir de nuisance sur l’être.
    Il n’est donc jamais trop tard pour bien faire et rappeler à soi ce que nous sommes, mais il est extrêmement funeste de laisser libre cour en nous à tout ce que nous ne sommes pas et que nous avons laissé s’installer en nous.

    3
    almanicole
    Dimanche 6 Mai 2012 à 16:28

    oui cette précision est importante, je le vois que trop, tous les jours ,ces effets qu,on peut qualifier presque d'indélébiles de ces contenus parasites.


    merci de tes lumières !


    amicalement nicole m

    4
    Mardi 8 Mai 2012 à 08:38

    Moi c'est le gitan qui me fascine. J'en ai rencontré un dans un HP un jour, il avait quelque chose d'animal et de fascinant, il etait là en hospitalisation d'office, une décision de police je suppose, il ne semblait pas avoir de troubles psychiques.

    5
    Florentin Gobbey Profil de Florentin Gobbey
    Mardi 8 Mai 2012 à 14:36

    Par la police ?
    La police peut donc, juste comme ça, envoyer des gens en hopital psychiatrique ?

    Sur le plan psychique, l'image du gitan est beaucoup moins favorables que celle du saltimbanque.

    Sauf à quelque exceptions près, elle est associée au trauma et représente une perte de contrôle, le débordement de la conscience par des contenus inconscients.  

    6
    Florentin Gobbey Profil de Florentin Gobbey
    Mardi 8 Mai 2012 à 14:53

    "oui cette précision est importante, je le vois que trop, tous les jours ,ces effets qu,on peut qualifier presque d'indélébiles de ces contenus parasites."

    Le mot le plus important dans cette phrase, Nicole, c'est le mot presque !

    Autant, en effet, le pouvoir de nuisance du trauma perdure et se développe tant qu'on ne le traite pas, autant la catharsis induite par la thérapie le déloge irrémédiablement.

    La substance psychique développée par le trauma n'est pas naturelle, elle ne prospère que sur le vide et désespoir.
    Lorsque la zone de souffrance est aménée à la conscience au cours des entretiens et que le trauma réduit revient sous contrôle, toute sa dynamique s'éteint et la vie remplace le vide. 

    7
    almanicole
    Mardi 8 Mai 2012 à 15:54

    Moi je retiens le mot "irrémédiablement" ! j'avoue que je n,ai jamais rencontré quelqu'un qui aie été soigné et guéri à ce point. Mais il ne devait pas avoir rencontré Florentin...;o)Je trouve aussi très intéressant de dire que la substance chimique développée par le trauma n,est pas naturelle ; c'est un angle sous lequel je n'avais jamais regardé ces contenus.

    amicalement nicole

    8
    almanicole
    Jeudi 10 Mai 2012 à 12:57

    J.ai écrit la substance chimique...alors que je voulais écrire psychique...!!!!!!!

    9
    Florentin Gobbey Profil de Florentin Gobbey
    Jeudi 10 Mai 2012 à 13:06

    J'ai vu, mais j'ai rien dit......
    Mais maintenant tout le monde le sait,..... L'alchymie est la science de la psyché !

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